Entries from décembre 2016 ↓

Retour au point zéro. A moins qu’aucun cycle ne soit similaire au précédent et n’annonce à son tour son dissemblable successif. Le vertigineux de l’affaire sied dans les gesticulations fiévreuses au devant de l’inertie et leur cinétique des corps célestes.

Nous,mammifères maniaco-égotiques célébrons ou pas, mais contenons quelques rites dévots ou séculiers. Ces secousses du temps dont le temps ignore les secousses.

Caprices d’un calendrier parmi d’autres, il est plaisant d’observer le consensus surgir et où peut-il mener. Il sont nombreux les consensus. Quelques codes communs dont on aurait pas idée de les en déloger. Les sciences dites dures en sont une praxis.

Quelques repères clé, hors de notre contrôle mais dont l’on est imprégné des moments suspendus, des dates marqueurs que nos représentations épinglent à notre cognition. Alors que nous les ignorions ou pas, ceux-ci nous habitent et quand bien même récessifs, surgissent à nos réels.

Ainsi le premier de l’an neuf, le dix-sept de deux milles; La Bibliothèque du peuple opère sa permanence de prêt et consultation sur place. Et propose une écoute collective autour du calendrier révolutionnaire[wikipedia]. Le temps doit-il être débarrassé de la colonisation des dominants. La vitesse, est-ce une stratégie de tension?

Nous débuterons un questionnement évolutif. 14h-18h le premier janvier de 17. A tantôt. Message? bibliodupeuple@fepete.ch

Le calendrier révolutionnaire par Fabre d’Églantine et Philippe-François Nazaine de 1794. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France. Calendrier Révolutionnaire

C’est l’enjeux de l’atelier qui vient. La Bibliothèque du Peuple habite les Sanculotides. De quelle manière? Prêt et consultation ouvertes tout au long du festival [du 21 au 24 décembre: 19h-22h]. Programme|Plan.

La rupture. Les ruptures. Lesquelles? Sociales-sociétales. Politiques. Amoureuses. Professionnelles et quoi encore. La rupture, est-ce la fin qui s’abat ou le début de quelque-chose d’autre. Un peu des deux mais dans quelles proportions? ni l’un ni l’autre, mais quoi alors?

Tu aurais l’occasion d’en rédiger, fictifs ou réels. Vécus ou relatés. D’en rédiger et les lires ou les faire dire. Ou énoncer ceux d’autrui…

Les rédactions auront cours du 21 au 23 à l’Almacén, 6 r des Grottes, puis, le samedi 24 entre 18h et 21h, sélectionnées et lues en public. L’on en ferait un cahier mis à l’index à la Biblio ensuite, et disponible au prêt.

En seras-tu?
Le canevas est là. CONTES de la RUPTURE

Relatif au coude. Icelui qui dessine un angle. Par extrapolation, l’infléchissement d’une situation vers une alternative. C’est à peu près le récit qui est fait ci-dessous, et qui relate les faits de notre soupe pop spontanée du dimanche.

Lorsqu’au passage d’une brigadière de l’Unité Marché, sans délai celle-ci dut dénoncer aux « gris » de la Municipale les légumes suspects (puisque freegan-dépoubellisés) et que la patrouillette pris au dépourvu de nos allant (autogestion) dû chercher les contacts synaptiques rares dans l’effort d’activer un dernier couple de neurones.

Il était question de nous empêcher le ravitaillement (alimentaire et politique) des classes populaires.

Bref. l’on a bien rit d’abord et absolument rien changé ensuite au fait de distribuer notre soupelette anti-austérité-isolement au beau milieu de la plaine de plainpalais, assaillies de saletés clignotantes, d’odeurs mercantiles et du fracas des mauvais jeux du Luna Park.

Un bol d’air frais (et de soupe chaude) dans la moiteur servile des débilités tonitruantes variées.

Récup de légumes et brochures critiques. Un doux mélange qui annonce la tempête. Alors reste en alerte et rejoins nous sous peu!

Et en attendant le podcast des pandores, découvre un récit imagé de l’affaire [soupe-journal] et retiens que dès le mercredi 21 décembre, Les Sanculotides débutent avec notamment une projection et causerie Stop Tisa…