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Sarcopte

Que de poussières, de copeaux et d’échardes. Tant de vieilles planches remisées. Des mansardes secrètes et scellées. Un espace éteint et vacant. C’était hier.

Aujourd’hui, nous voici frit.e.s à l’huile de coude. Écorché.e.s et tuméfié.e.s. Mais aucun vieux clou, ni même quelques chevilles corrodées n’ont estompé notre ouvrage.

Ceci-dit, l’acmé est encore loin derrière l’horizon. Non que l’on souhaite s’y rendre. Alors pour en changer d’horizon, l’on compte sur toi.

Tu puis nous rejoindre en vrai dès ce vendredi 02 septembre sur place ou par contumace en nous composant un message à l’adresse suivante: bibliodupeuple@fepete.ch Voici un petit scopitone rudimentaire, pour te donner la mesure de la partition. ICI.

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Demain nous appartient.

Et demain c’est dès maintenant. La construction qui ne compte pas en rester là, se tient d’ores et déjà debout. Les mauvaises graines y ont pris place. Tels des mangroves, les livres suspendent le ressac délétère qui nous cerne et nous enserre.

Désormais l’on organise la collection de prêt de de consultation. Nous cherchons toujours des livres de critique sociale radicale, et connexes. Et des bras pour les conditionner. L’on prépare également l’inauguration de la Bibliothèque du Peuple, simultanément de l’évolution perpétuelle de l’égrégore.

Alors sois la.e bienvenu.e! Rejoins les bâtisseures d’utopie!

 

Appel à participation!

Appel à participation!

les 9 et 10 septembre verront la Bibliothèque du Peuple ouvrir ses portes. D’ici là moult labeurs en appellent au plus grand nombre. Parmi les tâches, la construction des étagères, la classification des livres, quelques appels aux dons idoines.

Organisation de l’espace et programmation fine de l’inauguration. Les dates sont convenues. La didascalie grossière également. Ateliers, causeries, radio-émissions, projection et petits concerts acoustiques. La Bibliothèque du Peuple s’intitulera à la mémoire de André Bösiger, syndicaliste anarchiste, jurassien et genevois d’adoption. Militant de la Ligue d’Action du Bâtiment à Genève, il collabore au Réveil anarchiste et au Centre International de Recherches sur l’Anarchisme (Lausanne).

La BIduLE, contient un format mobile, agrégat de brochures de critique sociale radicale, et un socle sédentaire et ses livres à plus large spectre.

Les desseins sont d’opérer une expérience collective et autogestionnaire. De bâtir des ponts entre des livres avec des bouts de liberté dedans et des lecteurEs néophytes ou pas, dans un lieu décontaminé, non-marchand et anti-autoritaire.

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Un thé, un jus. Une causerie, la rencontre d’avec un livre et unE auteurE. Réflexions et réfections critiques et dialectiques. Ni posture, point de dogme ni de doxa. Un égrégore rationnel pour décoder les maux et réacquérir un esprit critique.

Quiconque souhaiterait y participer, y lire son/un texte, y tenir un bout de bar, y proposer un atelier d’écriture, y témoigner de l’idée, de l’écriture ou de la fabrication d’un livre. Évoquer un projet similaire, ou quoi, bienvenue!

L’on sait l’importance des mots, des notions, des concepts. Non seulement elles n’ont jamais été neutres, elles sont désormais le champ d’expertise des dominantEs qui en éteignent le sens. Il est URGENT de reprendre possession des pensées critiques, radicales, poétiques, analytiques, et quoi encore. Il est essentiel de se contre-informer.

Rejoins la gangue, devient inconsommable!

Chiche?!

libertaire@fepete.ch

Des bouges des grottes et des cavernes, montent les vérités…

Accepte par contumace nos excuses Louise, d’user de ton aphorisme si véritable. C’est que le substantif, vénérable, prête désormais à confusion.

« Il faut bien que la vérité monte des bouges, puisque d’en haut ne viennent que des mensonges »

 

La voici rétablie en bonne et due forme. La phorisme épicène.

Si l’on t’emprunte tes mots c’est pour y dire à cette flatulence patibulaire, ces merdaillons en costumes et qui encore qui pérorent et péjorent; qu’il est arrivé le temps des dissolutions.

Bien là et en pleine forme, l’on campe ce dimanche la Bibliothèque du Peuple ses quelques publications, opuscules et périodiques qui « prems » t’invitent à relaxer ton corps et bouillonner ton esprit et « deums » t’incitent à te lever tonne et tempête pour nourrir l’utopie à grands coups de mâchoire d’âne!

Et Chère Louise Michel, comme tu nous aurais fulminé.e.s d’user de propos bibliques. Mais sais-tu ce n’est que pour mieux les y renvoyer à leurs sépulcres érodés! L’on fomentera impénitents, impies et hérétiques, en ton souvenir. Doux comme la braise et calmes comme l’éruption.

Tu fit acte d’ensemencement. Sur l’île. Alors même que bannie et maudite communarde vaillante, jamais aucun outil rudimentaire qu’il ne te serve pour forger la liberté, et desceller les chaînes qui nous entravent. L’on fera comme toi. un peu. Comme on peut. Avec ce que l’on a et surtout avec qui l’on est.

Rejoins-nous pour un concours non-compétitif, une course non concurrentielle. Samedi et dimanche, au bord de LibrAdio, dans le village des Grottes, la Bibliothèque du Peuple te reçois pour de bon. Prends connoissance du lien dessous et viens nous visiter. Louise, James, Emma, Émile, Véra, Joseph et tant d’autres qui nous habitent en seront. Toujours.

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Reconquista

Enfin il se cache sous cette insaisissable anguille, un roc. Le socle de leurs montages frauduleux; de leur imposture.

Tu auras saisi le jeu, l’anguille c’est le substantif « Reconquista » dont le sens échappe au rationnel. C’est à dessein. Le roc, puisqu’il est toujours anguille sous roc; le roc c’est la doctrine. Le cadre dans lequel dispositif, s’établissent les usages, la praxis. Et qui n’admettent aucune contradiction.

Ensuite c’est une question de distanciation. Dès lors que l’on nous en rend incapable; l’on n’opère plus que nos supposés choix qui n’ont bien entendu même pas à être orientés. Il se font d’eux-même sous la contrainte invisible, puisque automatiquement l’on a consenti à nous rendre sur leur terrain.  A nous rendre, un point c’est tout.

C’est de cette reddition. Autrement dit de cette « servitude volontaire »[*] qu’il est question. Et c’est sur ce volontaire que l’on revient. Qui sonne un peu comme « Nous sommes entouré.e.s de Con.ne.s » une formule simple qui plaît à balayer toute complexité et banni les rapports dialectiques.

Voici l’hypothèse. Nous sommes ceint.e.s de dispositifs. Ceux-ci contiennent des scénarii finis, donc prévisibles ou à tout le moins conjecturables. Ces jalons, dont les passages sont contraints, (capitalisme, domination, patriarcat, etc.) coincent les rapports humains. Ce qui dépasse, les hétérodoxes sont dès lors suspects, raillés ou criminalisés.

Voilà l’hypothèse elle-même sujette à caution, qui se pose en rupture du patent, du prégnant. C’est l’objet de notre « Reconquista » moqueuse; parce que l’on ne veut plus jamais, ni de leurs notions, ni de leurs modalités ni enfin de leurs facondes. Tout est à jeté. Pour commencer.

Tous les dimanches, de 14h30 à 18h, à la BiDULE, la Bibliothèque du Peuple, 6 r. des Amis aux Grottes à Genève. Discussions à tout rompre et goûter VEGAN participatif. L’on organise la sortie du vieux monde. Vite. Et pas que!

[*]Discours de la Servitude Volontaire, Étienne de la Boétie.

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Léviathan

A la convergence de Hobbes et des cortèges du 1er mai. Un pacte d’intention; la refonte du contrat social au travers des luttes des communautés de base. Une: « Nuit-Debout » la journée, durable et minutieuse.

Peut-être.

L’on y réfléchit ce dimanche à la Bibliothèque du Peuple. Calicots, slogans, banderoles; intentions et pratiques. Un premier mai encore un? Ou un premier mai et puis c’est tout! A toi de voir, à nous d’agir. Il n’ est aucune vaine occasion,  dès lors qu’elle ne soit l’alibi petit des ego géants. Tristes Léviathan.

A dimanche. Bienvenue!

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La Zonzon c’est la Galère

A tout point de vue la Zonzon, la prison; la notion d’incarcération est une faillite. On l’observe empiriquement, au travers d’une grille de lecture rationnelle. Alors pourquoi insister et étendre encore les champs opératoires de l’incarcération? Sauf exception cosmétique, type bracelet de maintien en résidence, l’on poursuit inlassablement la construction de dispositifs carcéraux et assimilés.

Est-ce ailleurs que cela trouve un échos? Faut-il se parer des atours répressifs et contingents à ce point? A l’acmé des opinions que l’on entend, la prison, anxiogène, criminogène, n’est ni dissuasive, ni thérapeutique. Alors quoi.

La Zonzon c’est la Galère propose une causerie contradictoire pour en débusquer les prétentions, les limites et les alibis. Pour faire la critique et réattribuer du sens là où guère il n’en est plus. Pour à tout le moins symboliquement construire des bibliothèques plutôt que des néo-bagnes.

Dimanche 03.04.2016 Première réunion d’organisation collective de: « La Zonzon c’est la Galère ». Bienvenue.

Si les prisons sont le reflet de la civilisation qui les produits, elles en sont un traitement symptomatiques, qui poursuit sa reproduction et auto-alimentation. C’est là le déversoir auquel fond l’on contient les indésirables. Ou pas?

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Croissances

La Croissance, dogme  morbide aux contours flatteurs n’est rien de plus qu’une imposture. Plus personne, rationnellement, ne s’exemptera de l’observation empirique. Bon.

L’excroissance désigne une anormalité, consensuellement péjorante, qu’il faut soit contenir soit combattre.

L’on pourrait continuer à l’envie ce petit jeu, qui n’est que l’alibi chétif à ce qui suit. Dimanche 27.03.2016 L’on commence donc par une pratique anormale: L’autogestion, dans des conditions péjorantes: l’horizontalité; aux desseins hétérodoxes: le sens critique.

Tout est dit dans la vignette dessous. Sois lae bienvenuEs!

p.s. l’on évoquera également le projet des jardins suspendus des Grottes.

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Exquis Cadavres

Désormais opérationnel, le projet au long cours à pris son envol. Encouragé à tire d’aile lors de la dernière session de la Bidule et du CalCiné. Voici donc quelques traits pour en dessiner les contours.

« 10BIS, Chroniques d’une utopie éventrée ».

Livre collectif autour du 10bis. Laboratoire expérimental d’existence, centre contre-culturel autogéré en marge frondeuse de la société marchande. Le 10bis, à proximité de la gare Cornavin de Genève, réuni des habitant.e.s dont les us sont conduits collectivement joint d’un lieu de rencontre et propagation amicale antagoniste.

La singularité contient en elle l’utopie concrète. Depuis les usages quotidiens, la gestion du commun de concert de l’espace intime, jusqu’aux élans collectif et public. Tu l’as compris les enjeux tant du point de vue sociologique que de l’entomologiste sont pléthore.

Tu en serais dès lors que la lecture ci-dessous, des détails du projet remporteraient ton adhésion. Alors que n’attends tu encore? Saisi ton courage, « vous qui entrez, abandonnez ici tout espoir »(*), désormais tu sommes le vieux monde de quitter ton existence,  sorti de la matrice, tu co-bâtis un bout d’utopie!

LivreCollectif

(*)Dante, in: la Divine Comédie

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La BiDULE

La Bibliothèque du Peuple contient désormais 200 livres. Merci. L’on est gré des DonateurEs qui y ont mené des livres et leurs bouts de liberté dedans. Doucement l’on implémente la structure et l’on en organise le prêt. Dès ce dimanche et le suivant, aux devers des bricolages sur place l’on continue d’en préparer l’ouverture opérationnelle.

Ci-dessous le programme de ces deux rencontres dominicales, qui recensent également la Soupe de Récup, une projection précédée d’une causerie. Viens énoncer ta rencontre d’un livre qui a infléchit ton existence! Un livre ou un auteurE qui ont bouleversé tes années d’aplomb. Une histoire, un récit un témoignage ou quoi qui surgissent l’utopie concrète, le renversement de la doxa funeste.

Les infos suffisantes sont indiquées dessous que tu peux exfiltrer à répétition. Un mot? une suggestion? un don, du temps à mettre à disposition ou quoi? Prends contact: libertaire@fepete.ch

Visuel détaillé du 13.02 (dernière version)

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Academics for Peace

Les Combustions spontanées, des rencontres littéraires et critiques de la société civile.

Mercredi 10 février 2016, à la Librairie anarchiste Fahrenheit 451, 24 r. Voltaire à Genève.

Dès 17h, entrée libre.

L’on reçoit lors de cette session, Cagla Aykac, universitaire, chercheuse et membre des « Academics for Peace » en Turquie.

L’on abordera la situation que subit la société civile dans le Kurdistan turque, ou le couvre-feu amplifie la répression et les harcèlements dont sont victimes indistinctement les personnes innocentes qui ont exprimé une opinion hétérodoxe du gouvernement en place, ou pas.

Les « Academics for Peace » ont lancé un appel à signature contre les exactions répétées et les violations étendues des droits humains envers les Kurdes et les Peuples des régions kurdes de Turquie.

De fait les signataires ont été immédiatement assimiléEs aux pire desseins et consécutivement clouéEs au pilori.

Après avoir entendu le témoignage de Cagla Aykac, nous aurons un moment de questions-réponses et de considérations tous azimuts des participantEs.

 

Orga : Fahrenheit 451, Les incontrôlé.e.s, LibrAdio.

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