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RadioCauseries I

Derniers podcast radio

1/.A propos d’une pièce de théâtre

2/.Le salon du livre anarchiste

Pas grand-chose plutôt que rien. C’est une pièce de théâtre. Logée dans la petite salle du Grütli, l’on est assis dans l’obscurité. Nous sommes 36. Exactement 36 spectateurEs. Sans le savoir un de nous n’en est pas un, de spectateurE. En tête de gondole un chronomètre désigne le temps qu’il nous reste, ou le temps qui nous sépare. Mais de quoi? L’on est attabléEs,  face à un écran plat; et incidemment face à unE vis-à-vis…

La voix OFF de « L’Audioguide », cyborg dissimulé hors-champ dicte nos élans, réduits à leur plus sommaire expression; conduits par une machine et appuyés par des images flash qui défilent violentes. Elles-mêmes suspendues par les « promesses »: les publicités télévisuelles et closes par des aphorismes dystopiques de notre temps.

« Pas grand-chose plutôt que rien » c’est l’abîme vertigineux qui sépare nos choix de notre libre arbitre. A quelles conditions pourrait-on se satisfaire de nos réponses. Comment sortir des dispositifs qui in-permettent que l’on émerge de la caverne?

L’on rit, pour mieux adhérer, mais c’est bien là l’enfer qui guette. L’on a pas choisi et il est probable que l’on ne choisira jamais plus.

Voici en deux parties, les Podcast de la causerie qui ont suivi la pièce de Joel Maillard: « Pas grand-chose plutôt que rien » qui s’est tenue au théâtre du Grütli à Genève du 07 au 17 mai 2015.

Source: www.libradio.org

Clique pour écouter et clique de droite pour télécharger.

PARTIE I / PARTIE II

 

Berne, une ville qui a vu /s’/ agiter Michel Bakounine et s’y éteindre à 62 ans, le premier juillet 1876. C’est Berne aussi un terreau fertile de l’anarchisme encore aujourd’hui. La FAU, Freie Arbeiter_inne Union éprend les esprit et les corps. La Reitschule, haut lieu de l’autogestion, de l’expérimentation et de la rébellion ré-invente les pratiques de l’anarchisme et de l’autogestion…

Berne fut également tout récemment pour quelques jours, le lieu du salon du livre anarchiste, session 2015. En voici un podcast en deux parties.

Source: www.libradio.org

PARTIE I / PARTIE II Clique pour écouter et clique de droite pour télécharger.

Le Salon du livre anarchiste: www.buechermesse.ch

 

Silence?

Était-ce prévisible ? Comme à chaque fois que ces archétypes surgissent, il est rare que les protagonistes y survivent?
D’un naturel naïf; aux antipodes du complotisme, il m’est difficile de comprendre que l’on ne fasse pas tout pour les capturer vivant… non?

Quoi qu’il en soit, parmi les facettes tristes des échos qui affluent désormais en boucle, il en est qui sont pour le moins obscènes. Certes les récupérations etc..

Et comme la matrice se nourrit d’elle-même tu vois qu’il en faut toujours plus pour capter encore et encore l’attention, durablement à l’envi.
Comme un marketing de l’info; finalement de créer un besoin là où il n’en est aucun. Comme si de distraire de l’essentiel fut le point premier d’une stratégie discrète et implacable en filigrane.

D’ailleurs l’on voit bien que le soutien n’a désormais plus aucun sens, que les gens de Charlie Hebdo et d’autres s’en dissocient. C’est effectivement un peu à l’image de ce qui se fut commis pour Coluche et Gainsbourg mais en plus intense, durable et prégnant.

S’ils furent récupérés, désormais Charlie a été métabolisé c’est à dire récupéré certes mais également utilisé comme propagande même de ce que le journal dénonçait: nationalisme-patriotisme, consensus mou, etc.

Les médias en sont les adjuvants pathétiques je trouve. Par ailleurs plutôt monomaniaque dans la litanie, presque la doxa; un catéchisme sur les attitudes désignées comme acceptables ou répréhensibles; mais toutes deux consommables!  Stricto sensu dans les schémas: dichotomie et manichéisme.Comme si en réalité tu promeus une liberté de penser mais dans les fait, engoncée, exclusivement dans un cadre référent qui va d’ici à là. Ni plus et peut-être moins.

C’est la caisse de résonance qu’il s’agit déjà d’estomper pour espérer arriver plus loin à faire sens.  A opérer quelques chose de l’ordre de la critique de l’épisode en sois, de ce qu’il dit de nous, et des errances qu’il enclenche. Si effectivement la mobilisation de la société civile peut vouloir dire quelques choses; peut-être et bien malheureusement celle-ci n’indique pas un libre arbitre et une réelle empathie/solidarité et/ou refus et lutte contre les mécanismes aliénants; mais bien plus trivialement une autre forme d’aliénation; vendue en sommes exactement comme celle d’en face, celle que l’on dénonce; comme la voix et la voie du juste.

L’on aurai intérêt à tout le moins de bien relire « Le Meilleur des Mondes » et « 1984. »

Pour commencer.

06Déc.2014

« …Il y désormais  6 ans et un jour, le 06 déc. 2008,  Alexis Grigoropoulos gisait au coin d’une rue d’Exarcheia, une banlieue contestataire d’Athènes. Abattu par un flic susceptible. En effet le paquet de pandores a essuyé une salve de … mots.

Des quolibets quoi. Des lazzis. Des moqueries. Enfin largement de quoi sortir son gun et abattre un gueux… de 15 balais.

 

Existe-t’il des mots pour relater le méfait? Je crains que non. Il ne reste que la rage qui étreint  nos mânes à s’en tordre de douleur. Parce que partout cette saloperie de toute puissance, accompagnée de l’impunité de corps et de corporation rend de tels actes possibles et réels.

Et que certes, l’on aurait envie de bourrer la gueule du iench de flic d’un chiffon imbibé et de lui bouter le feu. Qu’il brûle histoire qu’une fois au moins, qu’une fois seulement se soit une lumière. Et puis quoi?

Hier des manifs ont eu lieu à Athènes et en Grèce. Des éveils sporadiques un peu partout en europe. Et qui s’en soucie au final? La quantité n’en a vu, encore, que dégradations, saccages, et casseurs. Défilés de poncifs lénifiants d’une presse aux ordres, de médias de masse sous tutelle. Leurs mots, tels une litanie unique et reconduite en boucle, in permettent que l’on pense, que l’on recense même le forfait.

C’est que le pouvoir se sait aux abois. C’est que quoi que l’on n’en dise, l’on vit une fin de race du capitalisme. Avec ses reculs paniqués, ses effrois violent et ses derniers borborygmes répressifs. Et les complicités se dessinent. Et la vindicte inévitable commence d’affleurer… Alors dans ces dernières tentatives de survie, ou à tout le moins d’allonger un vieux règne devenu consanguin jusqu’à l’absurde,  à la répression s’ajoute  tout un dispositif d’occultation et de décérébration.

L’on évide de sens des mots, que l’on finit par supprimer. Substitués par des vocables désignés; vagues et inopérants.

Plus encore, l’on occulte le fait social. Très cyniquement l’on ment objectivement, littéralement. L’on omet, l’on sélectionne, l’on t’énonce, vissé dans une certitude d’appareil et droit dans les yeux ce que tu dois te représenter du fait sociétal, et de comment tu te l’in-représente individuellement et collectivement. Borg, tu assimiles l’air ambiant. 

Mais le vernis craque. 

Et son bruit ressemble violemment au craquement des os.

Son meilleurs amis, Nikos Romanos cinq ans plus tard, est incarcéré à la prison de Korydallos, haut lieu de la torture pendant la dictature des colonels et toujours mise à l’index par Amnesty & co pour les conditions délétères qui y règnent. Nikos est en grève de la faim depuis le 10 novembre. Il se meurt lui et d’autres en solidarité pour une « bouffée » de liberté. On lui refuse des permissions obtenues pour le droit d’étudier, conquises de haut-faits; des « permissions à des fins éducatives » c’est la goutte qui.

Mais pourquoi accoler ces deux histoire te questionnes-tu? parce qu’elle se réunissent d’elles même. Jointe de l’amitié conjuguée et augmentée par les valeurs qui menèrent Alexis et qui mènent Nikos; amis anarchistes, jetés contre ce mur de la stupidité d’un pouvoir nocif, infect, brutal, inepte et pire encore.

Parce que la violence des flics, séides d’un état crasse, est l’emblème des derniers jours de cette civilisation. Et que comment sera la prochaine dépend de nous maintenant et de nos petitEs qui viennent. Alors il est urgent d’en finir des prêt-à-penser et des leurres diffus. »

La Radio-émission de hier est dédiée à Nikos et aux grévistes de la faim solidaire, pour les combats qui ont cours et en souvenir de Alexis et de chacunEs qui souffrent dans leurs corps pour que toutEs vivent libre. Peut-être le CalCiné de demain aussi. En tout cas il est programmé par l’OPP; observatoire des pratiques policières. www.opp-ge.ch et ça c’est déjà des outils.

 

Infos entre autre sur: www.rage.noblogs.org

« défait le capitalisme, contre-fait le monde et ne te rends jamais ».

A-dage anar anonyme.

GE-ZAD

GE-ZAD!… et toi?!
Une ZAD désigne une Zone À Défendre. Car au début régnèrent les ténèbres. Puis il se fut agit de libérer le premier des territoires qui nous compose ; notre corps. Par conséquent, pour le bien mener, de libérer ensuite nos cortex.

C’est la ZAD primale, au fort impératif de déclencher les accointances neuronales qui convoquent nos idées et désentravent nos actes.

Ces corps libres ont désormais nécessité d’habiter un espace libre. Dépollué des contingences consuméristes et parasites connexes qui in-permettent les rapports non dominants, apaisés et
bienveillants.

Espace à conquérir, sortis des lieux communs qui ordonnent des attitudes et convoquent des interactions télécommandées violentes exclusives et obsessionnelles. Non seulement de l’habiter, mais d’avoir une prise permanente et essentielle sur son agencement, ses extensions ou pas, ses atours polysémiques et polymorphes et les outils, autant pour la forger que pour la bâtir.

Et puis d’y germer du sens ! Pour que touTEs qui accueilliEs à l’aréopage en soient pour leurs aspirations, puissent fertiliser leurs utopies et leurs concrétisations individuelles et collectives,
autonomes et autogestionnaires !

Ge-Zad ! C’est Genève-Zone à Défendre. Une ZAD déjà dans les têtes et bientôt sous tes fenêtres !
L’autorité et la hiérarchie sont les deux mamelles maudites de la domination.

La ZAD du TESTET en lutte www.tantquilyauradesbouilles.wordpress.com