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RadioCauseries II

Voici les podcast des entretiens qui ont eu cours lors de la Soirée ANTIREP [anti-répression] du 29 mai 2015 à l’Écurie de Genève.

Deux capsules quant à l’OPP, observatoire des pratiques policière, pour ses 10 ans d’activités intenses et croissantes…

L’on fait un bilan sur ces années, un point sur la situation actuelle et l’on s’interroge sur les perspectives que conduit une dynamique répressive augmentée…

OPP.I ;  OPP.II – [clique pour écouter, clique de droite et « enregistrer la cible » pour télécharger]

Le Collectif SansRetour. Un élan solidaire de la société civile qui s’oppose aux renvois inhumains des requérantEs, s’élève contre les conditions indigne d’accueil et de logement de réfugiéEs. SansRetour informe, solidarise et tisse des liens entre les populations invisibles marquées du sceau d’infamie et les populations locales souvent ignorantes du sort qui est fait au plus démuniEs.

COLLSANSRETOUR -[clique pour écouter, clique de droite et « enregistrer la cible » pour   télécharger]

B.D.S. Boycott, désinvestissement, sanctions. Un collectif de contre-information et de lutte en faveur de la Palestine. Comment agir? qui interpeller? comment savoir et s’informer… BDS opère des campagnes d’informations, des actions de sensibilisation, des appels aux boycotts, et tout ce qui peut infléchir la condition du peuple palestinien…

B.D.S – [clique pour écouter, clique de droite et « enregistrer la cible » pour   télécharger]

Derniers sons de la soirée AntiRep: l’appel aux signatures d’ une pétition en soutien de la famille de Fatima Dzeranova et de la pétition: « pour une journée mondiale de la Contre-Information »

DOUBLE-PÉTITIONS – [clique pour écouter, clique de droite et « enregistrer la cible » pour   télécharger]

Source: www.libradio.org la web-radio mobile et libertaire. Contact: libertaire@fepete.ch

RadioCauseries I

Derniers podcast radio

1/.A propos d’une pièce de théâtre

2/.Le salon du livre anarchiste

Pas grand-chose plutôt que rien. C’est une pièce de théâtre. Logée dans la petite salle du Grütli, l’on est assis dans l’obscurité. Nous sommes 36. Exactement 36 spectateurEs. Sans le savoir un de nous n’en est pas un, de spectateurE. En tête de gondole un chronomètre désigne le temps qu’il nous reste, ou le temps qui nous sépare. Mais de quoi? L’on est attabléEs,  face à un écran plat; et incidemment face à unE vis-à-vis…

La voix OFF de « L’Audioguide », cyborg dissimulé hors-champ dicte nos élans, réduits à leur plus sommaire expression; conduits par une machine et appuyés par des images flash qui défilent violentes. Elles-mêmes suspendues par les « promesses »: les publicités télévisuelles et closes par des aphorismes dystopiques de notre temps.

« Pas grand-chose plutôt que rien » c’est l’abîme vertigineux qui sépare nos choix de notre libre arbitre. A quelles conditions pourrait-on se satisfaire de nos réponses. Comment sortir des dispositifs qui in-permettent que l’on émerge de la caverne?

L’on rit, pour mieux adhérer, mais c’est bien là l’enfer qui guette. L’on a pas choisi et il est probable que l’on ne choisira jamais plus.

Voici en deux parties, les Podcast de la causerie qui ont suivi la pièce de Joel Maillard: « Pas grand-chose plutôt que rien » qui s’est tenue au théâtre du Grütli à Genève du 07 au 17 mai 2015.

Source: www.libradio.org

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PARTIE I / PARTIE II

 

Berne, une ville qui a vu /s’/ agiter Michel Bakounine et s’y éteindre à 62 ans, le premier juillet 1876. C’est Berne aussi un terreau fertile de l’anarchisme encore aujourd’hui. La FAU, Freie Arbeiter_inne Union éprend les esprit et les corps. La Reitschule, haut lieu de l’autogestion, de l’expérimentation et de la rébellion ré-invente les pratiques de l’anarchisme et de l’autogestion…

Berne fut également tout récemment pour quelques jours, le lieu du salon du livre anarchiste, session 2015. En voici un podcast en deux parties.

Source: www.libradio.org

PARTIE I / PARTIE II Clique pour écouter et clique de droite pour télécharger.

Le Salon du livre anarchiste: www.buechermesse.ch

 

Cercle G. Orwell-Le Café Libertaire

Discussions du point de vue libertaire, échanges de pratiques et partages d’expérimentations. En somme, la place du village anar.

Cette Zone Autogérée Temporaire, tend à  rassembler celles et ceux dont les affinités convergent et celles et ceux qui se sentent intuitivement, implicitement un attrait pour les marges du monde connus.

GO1

Il est ici question de reconstituer un réseau, des ressources, théoriques et concrètes, de se doter des moyens soit de riposte soit et avant tout de créations d’alternatives aisées, radicales et durables. L’acte simultané de l’idée, pour être clair.

La Café Libertaire, c’est un moment suspendu et bienveillant, construits collectivement et dont les desseins en constante progression ne sont que les aspirations jamais figées de celles et ceux qui les portent. L’absence d’autorité en est l’aventure qui commence immédiatement!

Rejoins la gangue!

libertaire@fepete.ch

libertaires

 

Silence?

Était-ce prévisible ? Comme à chaque fois que ces archétypes surgissent, il est rare que les protagonistes y survivent?
D’un naturel naïf; aux antipodes du complotisme, il m’est difficile de comprendre que l’on ne fasse pas tout pour les capturer vivant… non?

Quoi qu’il en soit, parmi les facettes tristes des échos qui affluent désormais en boucle, il en est qui sont pour le moins obscènes. Certes les récupérations etc..

Et comme la matrice se nourrit d’elle-même tu vois qu’il en faut toujours plus pour capter encore et encore l’attention, durablement à l’envi.
Comme un marketing de l’info; finalement de créer un besoin là où il n’en est aucun. Comme si de distraire de l’essentiel fut le point premier d’une stratégie discrète et implacable en filigrane.

D’ailleurs l’on voit bien que le soutien n’a désormais plus aucun sens, que les gens de Charlie Hebdo et d’autres s’en dissocient. C’est effectivement un peu à l’image de ce qui se fut commis pour Coluche et Gainsbourg mais en plus intense, durable et prégnant.

S’ils furent récupérés, désormais Charlie a été métabolisé c’est à dire récupéré certes mais également utilisé comme propagande même de ce que le journal dénonçait: nationalisme-patriotisme, consensus mou, etc.

Les médias en sont les adjuvants pathétiques je trouve. Par ailleurs plutôt monomaniaque dans la litanie, presque la doxa; un catéchisme sur les attitudes désignées comme acceptables ou répréhensibles; mais toutes deux consommables!  Stricto sensu dans les schémas: dichotomie et manichéisme.Comme si en réalité tu promeus une liberté de penser mais dans les fait, engoncée, exclusivement dans un cadre référent qui va d’ici à là. Ni plus et peut-être moins.

C’est la caisse de résonance qu’il s’agit déjà d’estomper pour espérer arriver plus loin à faire sens.  A opérer quelques chose de l’ordre de la critique de l’épisode en sois, de ce qu’il dit de nous, et des errances qu’il enclenche. Si effectivement la mobilisation de la société civile peut vouloir dire quelques choses; peut-être et bien malheureusement celle-ci n’indique pas un libre arbitre et une réelle empathie/solidarité et/ou refus et lutte contre les mécanismes aliénants; mais bien plus trivialement une autre forme d’aliénation; vendue en sommes exactement comme celle d’en face, celle que l’on dénonce; comme la voix et la voie du juste.

L’on aurai intérêt à tout le moins de bien relire « Le Meilleur des Mondes » et « 1984. »

Pour commencer.

06Déc.2014

« …Il y désormais  6 ans et un jour, le 06 déc. 2008,  Alexis Grigoropoulos gisait au coin d’une rue d’Exarcheia, une banlieue contestataire d’Athènes. Abattu par un flic susceptible. En effet le paquet de pandores a essuyé une salve de … mots.

Des quolibets quoi. Des lazzis. Des moqueries. Enfin largement de quoi sortir son gun et abattre un gueux… de 15 balais.

 

Existe-t’il des mots pour relater le méfait? Je crains que non. Il ne reste que la rage qui étreint  nos mânes à s’en tordre de douleur. Parce que partout cette saloperie de toute puissance, accompagnée de l’impunité de corps et de corporation rend de tels actes possibles et réels.

Et que certes, l’on aurait envie de bourrer la gueule du iench de flic d’un chiffon imbibé et de lui bouter le feu. Qu’il brûle histoire qu’une fois au moins, qu’une fois seulement se soit une lumière. Et puis quoi?

Hier des manifs ont eu lieu à Athènes et en Grèce. Des éveils sporadiques un peu partout en europe. Et qui s’en soucie au final? La quantité n’en a vu, encore, que dégradations, saccages, et casseurs. Défilés de poncifs lénifiants d’une presse aux ordres, de médias de masse sous tutelle. Leurs mots, tels une litanie unique et reconduite en boucle, in permettent que l’on pense, que l’on recense même le forfait.

C’est que le pouvoir se sait aux abois. C’est que quoi que l’on n’en dise, l’on vit une fin de race du capitalisme. Avec ses reculs paniqués, ses effrois violent et ses derniers borborygmes répressifs. Et les complicités se dessinent. Et la vindicte inévitable commence d’affleurer… Alors dans ces dernières tentatives de survie, ou à tout le moins d’allonger un vieux règne devenu consanguin jusqu’à l’absurde,  à la répression s’ajoute  tout un dispositif d’occultation et de décérébration.

L’on évide de sens des mots, que l’on finit par supprimer. Substitués par des vocables désignés; vagues et inopérants.

Plus encore, l’on occulte le fait social. Très cyniquement l’on ment objectivement, littéralement. L’on omet, l’on sélectionne, l’on t’énonce, vissé dans une certitude d’appareil et droit dans les yeux ce que tu dois te représenter du fait sociétal, et de comment tu te l’in-représente individuellement et collectivement. Borg, tu assimiles l’air ambiant. 

Mais le vernis craque. 

Et son bruit ressemble violemment au craquement des os.

Son meilleurs amis, Nikos Romanos cinq ans plus tard, est incarcéré à la prison de Korydallos, haut lieu de la torture pendant la dictature des colonels et toujours mise à l’index par Amnesty & co pour les conditions délétères qui y règnent. Nikos est en grève de la faim depuis le 10 novembre. Il se meurt lui et d’autres en solidarité pour une « bouffée » de liberté. On lui refuse des permissions obtenues pour le droit d’étudier, conquises de haut-faits; des « permissions à des fins éducatives » c’est la goutte qui.

Mais pourquoi accoler ces deux histoire te questionnes-tu? parce qu’elle se réunissent d’elles même. Jointe de l’amitié conjuguée et augmentée par les valeurs qui menèrent Alexis et qui mènent Nikos; amis anarchistes, jetés contre ce mur de la stupidité d’un pouvoir nocif, infect, brutal, inepte et pire encore.

Parce que la violence des flics, séides d’un état crasse, est l’emblème des derniers jours de cette civilisation. Et que comment sera la prochaine dépend de nous maintenant et de nos petitEs qui viennent. Alors il est urgent d’en finir des prêt-à-penser et des leurres diffus. »

La Radio-émission de hier est dédiée à Nikos et aux grévistes de la faim solidaire, pour les combats qui ont cours et en souvenir de Alexis et de chacunEs qui souffrent dans leurs corps pour que toutEs vivent libre. Peut-être le CalCiné de demain aussi. En tout cas il est programmé par l’OPP; observatoire des pratiques policières. www.opp-ge.ch et ça c’est déjà des outils.

 

Infos entre autre sur: www.rage.noblogs.org

« défait le capitalisme, contre-fait le monde et ne te rends jamais ».

A-dage anar anonyme.

GE-ZAD

GE-ZAD!… et toi?!
Une ZAD désigne une Zone À Défendre. Car au début régnèrent les ténèbres. Puis il se fut agit de libérer le premier des territoires qui nous compose ; notre corps. Par conséquent, pour le bien mener, de libérer ensuite nos cortex.

C’est la ZAD primale, au fort impératif de déclencher les accointances neuronales qui convoquent nos idées et désentravent nos actes.

Ces corps libres ont désormais nécessité d’habiter un espace libre. Dépollué des contingences consuméristes et parasites connexes qui in-permettent les rapports non dominants, apaisés et
bienveillants.

Espace à conquérir, sortis des lieux communs qui ordonnent des attitudes et convoquent des interactions télécommandées violentes exclusives et obsessionnelles. Non seulement de l’habiter, mais d’avoir une prise permanente et essentielle sur son agencement, ses extensions ou pas, ses atours polysémiques et polymorphes et les outils, autant pour la forger que pour la bâtir.

Et puis d’y germer du sens ! Pour que touTEs qui accueilliEs à l’aréopage en soient pour leurs aspirations, puissent fertiliser leurs utopies et leurs concrétisations individuelles et collectives,
autonomes et autogestionnaires !

Ge-Zad ! C’est Genève-Zone à Défendre. Une ZAD déjà dans les têtes et bientôt sous tes fenêtres !
L’autorité et la hiérarchie sont les deux mamelles maudites de la domination.

La ZAD du TESTET en lutte www.tantquilyauradesbouilles.wordpress.com

La police parade, les casseurEs passent

Du bicentenaire et de son défilé de la police genevoise. Ce 04 octobre 2014, une parade de la police en Grand Uniforme et le contre-défilé festif un peu turbulent tinrent le pavé à Genève. Relecture d’un détail de la nano-histoire. Histoire d’en rire. Ou pas.

La Police parade, les casseurEs passent

Allez, plutôt que l’invective, les rabougrissements, les turgescences incongrues ou aigries. Allez pour cette fois, essayons la distance.

Qu’est ce donc que cela dit de nous, qu’est-ce que cela raconte du corps social, des rapports à sois, à autrui, à la cité, à l’autorité, à la loi ? Est-ce là, tiens, cette singularité urbaine, la proximité, la promiscuité spatiale qui rend nerveux ?

Et l’on commence avec la police. Pour rappel, le défilé était encore sur la sellette il y a peu. Oui, les policiers en colère, hirsutes et débraillés, tels des communards grévistes agressif/ves usent de gesticulations pour bien dire leur colère quant aux privilèges étriqués à leur sens dont ilLes sont l’objet. Mécontente, la maréchaussée fit grève. Menaçante même, comme il s’entend d’un corps de métier qui habituellement nous les brise, les grèves. Aventureux et contestataires, et surtout dans un registre bien connus dans ces sphères : le chantage.

Par ailleurs, chef Maudet s’en égosillait, rubicond d’aigreur que la piétaille lui tienne tête. Et vissé dans son pusillanime esprit de corps de s’imaginer à la tête des cortèges en rangs d’oignons et en costumes de parade. Viril et fier ; et c’est peu dire.

La parade allait-elle se com-pro-mettre ?

Mais bien entendu donc qu’elle aurait lieu! Les enjeux impérieux n’ont laissé aucun doute. Le défilé à Maudet se tiendra droit et raide comme l’injustice qui règne et dont on n’évoquera pas le souvenir indigent d’un passé égal au présent. C’était donc un fake. Du vent et de la poudre. Une béance formidable, un gaz à peine incommodant..

De la communication. L’on en est réduit à ça. De la propagande à vil coût ! De la démesure teintée de mégalomanie démagogue. A l’égal des galons qui ornent les uniformes.. « moi j’en ai plus, et des plus grands et des plus gros ».

Une police pour le peuple. Au peuple dit-il. Si tel fut le cas ; les pandores seraient épris de liberté et de justice, humbles et consciencieux ; aucune dérogations à la lois, ni privilège de corps n’auraient cours. Il est charitable ici de ne point les énoncer les abus dégradants, les attitudes déplacées, les failles continuelles et les déviances perpétuelles qui caractérisent à voiture, à moto ou à pied, la volaille d’ici et d’ailleurs d’ailleurs.

Alors célébrer une agape apocryphe ; défiler ventre dedans et ruban dehors, parmi ses pairs sélectionnés et exclusifs n’est que peu enclin de rassembler la police, capricieuse s’il en est, de la plèbe quand bien même celle-ci, émoustillée et aveuglée, en aurait l’œil humide.

Les rapports sociaux sont au plus mal, ainsi que l’on voulu ces vieilleries d’édiles, Maudet en tête, qui n’ont bien entendu ni la capacité, ni l’esprit, ni la contenance, l’humilité, la générosité, l’empathie, la diligence, la discrétion, la retenue, la proportion du commandement, notion quoi qu’il en soit nocive, désuète et inopérante s’il en est.

A diviser pour mieux régner, ces ersatz de stratèges autoproclamés sont équidistant du pathétique et du paléolithique. Il ne représentent rien d’autre que leur propres fantasmes d’un passé écorné et d’un réel qui n’habite que dans leurs représentations biaisées et erronées du monde qui les entoure. S’il fallu qu’ils soient utile un peu, d’abord ça se saurait, et ensuite, ils saisiraient pelles et pioches pour se joindre et construire humblement avec tout le monde, les fondations du monde nouveau que l’on porte dans nos coeurs.

Et les turbulentEs adulescentEs ? De quoi en déboule-t-il ?. Incompressible et incompréhensibles d’abords pour eux-elles même, tapageurEs par défaut, éconduitEs partout, révulséEs toujours; point une once d’idée en réalité. L’action ne prime point. Elle seule existe, en tant que telle, telle quelle, sans autre justification qu’elle même. La symétrie est inacceptable. Le champs sociétal immaculé et hygiéniste n’est pas une option. C’est l’abysse. Comment se tenir à l’équilibre lorsque tout bascule, que tout choit.

Rien de bien grave au fond ni rien d’encore moins significatif. Rien de rien quoi. Et l’on voudrait nous vendre ce non-événement comme la révolution ? Hordes d’anarchistes qui dépeuplent. Guérilla urbaines ; feu et lumière, tohu-bohu généralisé et péril séditieux !

En fait il ne s’est rien passé avant hier. Rien que les broutilles habituelles, les hoquets convenus de petits jeux inertes, inutiles et invertébrés qui continuent d’animer les animosités consensuelles, qui figent dans leurs inexpugnables et sempiternels rôles les vieux, les jeunes, les autorités, les insolents les insoumis, les les et les autres. Que dalle ! Nada. Et tout s’écoule toujours ! /Panta Rei/ *

Déjà ça me fait une belle jambe et ensuite, Le schmilschmilschmilschlickblick…. !

Ou alors ?!!

 

*Pantan Rei, Héraclite, plutôt sympa l’appeau.

Jointures

Quelques textes viennent ajouter aux ressources présentes. Également la mise en ligne d’un forum. Celui-ci est encore inactif. Couplé aux rubriques libertaires tu trouves celles dédiées à librAdio. Il n’est pas du tout nécessaire de s’enregistrer pour en user. Cela est par contre inévitable si des velléités de gestions surgissent.

Clique sous l’image pour y accéder et n’hésite point à nous dire notre compte: kramps(@)autistici.org Pour rappel, le Café-libertaire est toujours à la recherche d’un espace de réunion…

Pour rappel également la premières des 6 conférences publiques du Groupe genevois de Philosophie; de 18h15 à 20h, Uni Mail/Genève, salle M 1140. Le 29 septembre: Marc Vuilleumier: « Bakounine et la Première internationale ».

logoforum

Textes en préparation:

  • Zones de Gratuité, à la reconquête des espaces urbains
  • La Compétition, leurre et imposture d’une pseudo-notion
  • L’Enrôlement; de la nécessité du nombre et de l’auto-soumission

Textes « externes » (voir également la page dédiée-colonne de droite-« Littérature »)

– Sais-tu c’est quoi la différence entre le capitalisme et le communisme?
– Non.
– Le capitalisme, c’est la domination de l’homme par l’homme.
– Et le communisme?
– C’est le contraire!
(Éclats de rire)

  • Nathalie Magnan, « Cartographie subjective et momentanée des cyberféministes« 

    « Le féminisme n’existe pas, il existe des pratiques féministes aux stratégies multiples. Dans l’espace cyber, les hommes ne peuvent pas nous interrompre. » (Kathy Rae Huffman)

    Versailles, Décembre 1871 L’avocat général : il y a lieu de mettre Louise Michel en jugement pour :
    1- Attentat ayant pour but de changer le gouvernement ;
    2- Attentat ayant pour but d’exciter à la guerre civile
    3- etc- 4-…

    Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

    • Hakim Bey, « Le Terrorisme Poétique »
                                                                                                                              « L’art est un crime ; le crime est un art. »

    Cette série a été picorée sur l’excellent site: TheyLieWeDie. Tiens toi informé des nouvelles libertaires. ICI.

     

Ici et Maintenant !

Pourquoi encore un site internet? ne sont ils pas innombrables, quasi exhaustifs et ne touchent ils pas à la perfection?

C’est peut-être parce qu’il reste tant à faire et pour commencer à défaire que ce blog existe. Défaire des postures spécialistes, pointues; restituer de la simplicité sans pour autant n’altérer la pensée; les pensées, d’inspirations libertaire. C’est de les offrir aux éclosions dans les corps et les esprits qu’il s’agit ici. D’en énoncer la variété, la densité, la durabilité et l’incompressible inventivité parmi ces pensées, leur aspirations et leur matérialités.

Ni l’on appartient à  l’anarchie ni elle n’appartient à quiconque. Il ne s’agit pas simplement d’une doctrine comme certains tendent à la réduire. L’An-Arkhé grec, c’est- à-dire l’absence de commandement ne désigne, dans sa plus simple acception, que l’absence de commandement et c’est là, aussi trivial et singulier que cela paraisse, le tohu-bohu qui pourrait cascader le vieux monde à la fosse. l’absence de commandement d’autrui sur sois, de sois sur autrui et de sois à sois-même. Point de domination jamais. Nous y reviendrons.

Ici deux axes ont cours. Une mise à disposition de ressources sélectionnées avec soins, pour que dans les termes simples mais non simplistes, le plus grand éventail du spectre anarchiste soit abordé. Au travers du texte, de l’acte, de la chanson, etc. de nombreux/ses anar-libertaires ont défié l’Autorité aux desseins de l ‘abattre par tant de modalités, d’astuces et d’inventivités! Il s’agit donc de s’en restituer un peu.

« Tout pouvoir est maudit » la peste c’est la domination, la hiérarchie le choléra.

Plutôt que le pouvoir, l’on pense à la domination pour être précis. Puisque POUVOIR faire quelques chose implique des stratégies qui peuvent résider aux antipodes de la domination. Il s’agit d’identifier les zones sombres de la  Domination. C’est un travail ardu. L’on sait comme les massmédias dominant  sapent la conscience. Leurs intérêts sont ailleurs, leurs collusions tristes parlent pour ellEux.

Identifier les lieux de dominations, concrets et abstraits, convoqués ou impérieux, implicites ou organisés; tel peut prétendre bien imparfaitement opérer « LibertAireS ». C’est un premier pas décisif vers leur dépassement complet et définitif.

Le deuxième axe que l’on surgi, c’est de recouvrer un réseau, plusieurs réseaux. C’est de libérer la parole et l’acte de concert. C’est d’avoir pignon sur rue, de se prêter à la critique de touTes, de se trouver accessible et reliés, ensemble et nombreux. Ainsi le Café Libertaire cherche à se réunir régulièrement, là ou il le pourra dans Genève. Le Café Libertaire cherche à rassembler bien entendu des anarEs, des libertaires, des affinitaires, des solidaires, et celles et ceux qui s’interrogent sur les devenirs et leurs modalités de nos conditions. Viens donc dire et faire au Café Libertaire!

Viens expérimenter l’autogestion, l’horizontalité, le partage et l’échange de bons procédés…Viens relire et redire et refaire le monde; ensemble.

Infos contre un message: kramps(@)autistici.org